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 dîner et diatribes (cormeda)

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Cornelius Cresswell
Cornelius Cresswell
› pseudo : harizon.
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MessageSujet: dîner et diatribes (cormeda)   dîner et diatribes (cormeda) EmptyJeu 18 Avr - 19:53

@andromeda loffman
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« - Do not let us be late. I'll leave without you.
- You should know by now, threatening me won't get you anywhere. It just makes me want to take more time, actually. »
Un subreptice soupir s'échappe des lèvres de Cornelius. Treize heures. Leur rendez-vous était annoncé aux quatorze heures tapantes. S'il y a bien une chose que le gentleman détestait, c'était d'arriver en retard. Au mieux, il aurait aimé arriver à l'avance, jamais tout juste. Neil était du genre à parer à toute éventualité : celle d'un possible accrochage, d'un changement de plan, de tout imprévu qui pouvait être évité par quelques minutes volées. En transplanant deux fois, il leur faudrait un quart d'heure pour parvenir au Loffman's, situé sur Main Street. L'américain d'adoption avait fait le calcul plusieurs fois. Plus sa comparse traînait, plus il se repassait le chemin en tête. Pouvait-il envisager un raccourci ? Quelques instants pour empêtrer l'échappée, une vingtaine de minutes de plus pour parvenir à la destination désirée. Du moins, il le pensait, jamais encore n'avait-il visité ce manoir inconnu. Tout pouvait parfaitement se dérouler... Si seulement Arabella décidait d'y mettre un peu du sien.

Treize heures cinq. Elle jouait véritablement avec ses nerfs. Le tac de sa montre de poche argentée, retentit une nouvelle fois, tandis qu'il la ferme et la range dans la poche de son chino. La langue de sa tante claque contre son palais, agacée, tandis qu'elle se redresse gracieusement, délaissant sa coiffeuse.
« - Will you stop with this bad habit ? That is the rudest thing I know.
- Is it less rude to be late ?
- You always need to have the last word, don't you ? »

- - - - - - -
Les pas battent le pavé dans un silence de plomb. Neil n'a jamais été un grand bavard, cependant, aujourd'hui bat des records dans le nombre de mots prononcés. Pensif, il sait qu'il ne doit pas faire le moindre faux pas, la moindre erreur. Comme chaque jour, celui-ci plus particulièrement, peut-être. Il y a à peine quelques mois de cela, son père lui a annoncé sa nouvelle lubie. Voilà qu'il lui avait trouvé une fiancée. De sang doré, britannique, une famille qui lui plaisait sous tout rapport. À trente ans, il était temps qu'il rentre dans le rang, qu'il forme son propre foyer. Excuses de bienséance. Toutes ces paroles n'étaient que du vent. Fumée dès les dos tournés. Le diplomate savait parfaitement que son père avait une idée derrière la tête. Il en avait toujours une, Angus. Il se gardait bien de lui dire laquelle, évidemment ; Neil finissait toujours par comprendre. En attendant, il n'avait d'autre choix que de se soumettre à la volonté paternelle. Les rares fois où il avait tenté de se soustraire aux plans d'Angus lui avaient laissé de vifs stigmates ; quand il n'avait pas carrément craint pour sa vie. Cresswell ne pouvait pas dire NON, ne pouvait plus se dérober ; son père le savait parfaitement, en jouait à son avantage. Maître d'une marionnette sans ficelles.

Le Loffman's se profile à l'horizon, dans le brouhaha de la rue bondée, d'autant de sorciers qui font leurs emplettes. L'échoppe passe presque inaperçue, avec son enseigne peu reluisante, sa porte minuscule par rapport aux boutiques qui l'entourent. Le commerce éponyme aux propriétaires. Nul besoin de chercher bien loin l'une des raisons de cet arrangement ; l'argent prenait une part non-négligeable dans ces fiançailles. Comme toujours, non ?

La sonnette retentit, le pas boitant de Neil se répercute sur les petits murs. Des messes basses sont échangées, des coups d’œil lancés, pour s'assurer qu'aucun curieux ne puisse comprendre ce qu'il se passe. L'arrière-boutique les accueille, le tout se passe en vitesse. Passage emprunté, changement de décor immédiat. Des rires, des éclats de voix, des échos de fourchettes dans les assiettes. Neil ne s'attarde pas, il ne s'attarde jamais et, sa tante à son bras, se met en route vers le manoir isolé.

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Treize heures cinquante-sept. La baguette transformée en parapluie, pour empêcher les gouttelettes de ruisseler dans les boucles blondes d'Arabella, ou sur sa propre cape noire de jais. Le tac de la montre à gousset retentit une nouvelle fois, alors qu'ils font face à l'imposante porte de la résidence. Sur bien des points, semblable à la devanture new-yorkaise. La main, geste maternel, de la tante qui réajuste une dernière fois le col, tandis que Neil laisse s'abattre plusieurs fois le heurtoir sur la porte.
« - Remember, don't be yourself. You don't want to scare her off. »
Le regard qu'il s'apprête à lever au ciel, si ce n'est sans compter sur le battant de la porte qui s'ouvre.
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Andromeda Loffman
Andromeda Loffman
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MessageSujet: Re: dîner et diatribes (cormeda)   dîner et diatribes (cormeda) EmptyMar 23 Avr - 10:43

Il y a bien des choses qu'on n'attendrait pas de la part d'Andromeda Loffman. Qu'elle porte du vert, se soumette à son père, supporte ses deux frères au long de toute une journée, tue sa sœur. Oh, Merlin, si seulement elle n'avait pas tuée sa jumelle, hein ? Toutes ces choses qu'on n'imaginerait pas venant d'elle ne serait donc pas obligée d'arriver. Obligée de prendre la place d'Hestia (rien que prononcer ce prénom dans sa tête la fait souffrir si fort), la voilà qui se regarde dans le miroir qui lui fait face. On a vaguement éclaircis ses cheveux à l'aide d'un sortilège, on l'a habillée élégamment (le genre d'accoutrement qu'au grand jamais on la verrait porter en temps normal), robe verte rappelle de la couleur des vils serpents parmi lesquels Hestia s'épanouissait. La mère Loffman doit probablement s'impatienter de ne pas voir la gamine en bas des escaliers (elle sait bien que son promis risque de ne pas tarder), mais Andromeda ne sait pas se détacher du reflet qui lui fait face. Joues quelques peu creusées, cernes qui habillent ses paupières de noirs, elle se sent bien incapable de trouver quoique ce soit qui pourrait lui plaire. À lui, à cet homme qu'elle va devoir épouser. Non, définitivement, rien ne pourra lui plaire. Elle y croit dur comme fer, à la seconde où il verra la cicatrice béante qu'on aperçoit dans son regard, il rompra les fiançailles. Sans parler de la cicatrice, physique celle-ci, qui déchire sa peau, celle qu'on ne peut occulter, quand bien même on le voudrait. Merlin sait à quel point Andromeda souhaiterait effacer celle-là.

Il est de ces douleurs qu'on ne peut et ne veut ressentir, de ces douleurs que Romy n'aurait jamais imaginé avoir à ressentir. Prix d'une idéologie exotique, comme l'intitulerait Arsenius, la douleur s'est infiltrée sous la peau de la jeune fille et n'a pas l'air de vouloir la quitter.
« - Andromeda Dorcas Loffman, you better come downstairs right about now. I will not tolerate for you to bring more shame on our family. Your fiancé will be there in a few minutes. »
Soupir de circonstance, néanmoins c'est sans un bruit que la brune se détourne de son reflet (du reflet de sa jumelle) pour descendre les escaliers et rejoindre sa mère au rez-de-chaussée. Mariage imposé qui ne l'enchante guère, néanmoins avec les évènements récents la place n'est pas à la discussion.
« - Remember, Daughter, that this alliance is very important for our family. You will be introduce to your fiancé as Hestia, and never should he learn the truth about who you are. Andromeda is dead, and you are, from the moment you took her life, Hestia Bella Loffman. Did I make myself clear ?
- Yes, Mother.
- Be polite. Be smart. You have to please him, never forg... »
La mère de famille n'a pas le temps de finir sa tirade que quelques coups se font entendre, signe que les Cresswell viennent d'arriver. À peine quelques secondes plus tard, Twen, l'elfe de maison rattaché à la matriarche, débarque dans le petit salon pour annoncer les nouveaux venus, et l'angoisse monte en Romy.

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Déjà une vingtaine de minutes que les quatre protagonistes sont installés dans le grand salon du Manoir Loffman, une vingtaine de minutes qu'Andromeda a passé à faire semblant d'écouter poliment la discussion qu'entretiennent Mafalda et la tante du fameux fiancé. La jeune femme n'a pas osée poser ses yeux sur celui-ci plus d'une demi-seconde, influencée par les quelques conseils prodigués par sa mère la veille : se montrer docile, ne pas faire de vagues, ne parler que quand on lui adresse directement la parole, chose qui n'a pas l'air au programme pour le moment. Finalement, Romy se demande bien ce qu'elle fait ici. Si elle avait su qu'une rencontre formelle se déroulerait de la sorte...
« - Hestia, Romy met quelques secondes à comprendre qu'on s'adresse à elle, finit par relever la tête pendant que sa mère poursuit, May you please take your fiancé outside, to show him the labyrinth ? »
Un simple hochement de tête suffit, avant qu'elle ne se lève du canapé sur lequel elle s'était installé. Si l'idée de se retrouver seule avec le fameux Cornelius ne l'enchante guère, celle de se retrouver loin de l'ambiance pesante régnant dans le salon la fait rêver. Elle n'est pas stupide au point de ne pas savoir que sa mère gardera un œil sur elle même si elle s'éloigne, pour autant elle se sent un peu plus libre à chaque seconde la rapprochant de l'air extérieur. Quand enfin sa chaussure se pose sur l'herbe du jardin, c'est un soupir cette fois de soulagement qui s'extirpe de l'ancienne Gryffondor. Soupir qu'elle regrette bien vite, elle est trop expressive ; il est absolument impossible qu'elle passe pour sa défunte sœur. Puis ce silence qui est maître... Pour la première fois, voilà Andromeda qui rassemble son courage pour poser les yeux sur l'homme avec qui elle semble être destiné à finir sa vie ; ses pupilles rencontrent celles de Cornelius, et c'est la surprise qui se fait ressentir. Elle ne l'avait pas imaginé comme ça... Mais comment l'avait-elle imaginé ? Probablement comme son père. Si le peu qu'elle pressent de lui (froideur, distance, Merlin il est à mille lieux de la chaleur qui l'anime, elle) lui provoquerait presque un mouvement de recul, elle perçoit aussi quelque chose. Quoi ? Oh, elle serait bien incapable de mettre un quelconque mot dessus. Mais il y a quelque chose, définitivement.
« - Mmmh... D-do you really want to see the labyrinth ? I think it was just an excuse to take us out of here, pipelette se révèle la jeune femme, malgré son appréhension première. I think they have things they want to discuss without us... What do you like ? I mean, what are your hobbies ? »
Par Merlin, l'envie de se fustiger est définitivement présente. Tais toi, Romy. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Probablement n'aurait-elle pas dû prendre la parole. Néanmoins ce quelque chose la rend incroyablement curieuse, et sans doute est-ce son côté Gryffondor qui la pousse à chercher à savoir ce qui se cache derrière cette impression de plus.
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Cornelius Cresswell
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MessageSujet: Re: dîner et diatribes (cormeda)   dîner et diatribes (cormeda) EmptyMer 24 Avr - 7:11

@andromeda loffman
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Le regard scrutateur. Chaque détail passé au crible. L'américain d'adoption ne pouvait s'en empêcher, observateur, voire calculateur. Chacun de ses sens étaient en éveil. Neil percevait très nettement cette odeur de verveine, dont la mère Loffman avait sans doute du s'asperger avant l'arrivée de ses invités. Désagréablement outrecuidant.  Ses yeux n'étaient pas dupes, ses iris avaient remarqué les coutures rapiécées, au lieu d'être renouvelées. Ses oreilles entraînées percevaient nettement les intonations nerveuses de la maîtresse de maison, dont la confiance en elle aurait pu berner le plus averti. Le blond aurait également pu goûter l'alcool bon marché, s'il avait accepté une coupe de vin ; ou encore ressentir la rugosité du mobilier dépassé, s'il avait pris la peine de s'asseoir. Chose qu'il n'avait pas fait, malgré l'invitation, malgré les dames qui lui montraient l'exemple. Debout, en retrait, à la gauche de sa tante, il se tenait droit, les mains croisées au bas du dos. De brèves paroles de convenance avaient franchies ses lèvres à son arrivée, qui étaient restées closes depuis. « - Pleased to meet you, Lady Loffman. Miss Loffman. » Depuis, rien. Sa tante avait amplement assez de conversation pour eux deux - voire, eux quatre. Il ne lui était de toute façon pas demandé de parler ; il s'agissait d'une première approche, d'une première présentation, où les deux familles constataient d'une entente possible. Malgré tout, Neil était convaincu qu'une haine palpable aurait pu traîner dans la pièce : rien n'aurait pu briser les fiançailles qui étaient, de toute évidence, déjà établies.

Une seule variable restait hors de son contrôle, de son analyse.
Elle.
La demoiselle qu'il était supposé épouser.

Il avait à peine entrecroisé son regard, lors de son entrée dans le manoir, avant que les deux femmes ne se mettent à discuter en ignorant totalement leur existence. Neil était habitué à ce genre de comportement - du moins, venant de sa famille. Il avait toujours été relégué au second plan, jusqu'à ce qu'on ait besoin de lui et qu'on l'appelle sur le devant de la scène - bien souvent pour accomplir la basse besogne. Il s'en était accommodé, jusqu'à alors, ce n'était pas comme s'il avait le choix, néanmoins. Aujourd'hui, cependant, ils lui demandaient un sacrifice conséquent : son indépendance, sa liberté, aussi fragile soit-elle. Il n'était pas encore prêt à y renoncer.

Il en était là de ses contemplations et tourments, lorsqu'une la voix de la mère Loffman s'éclaircit, s'adressant aux deux nouvellement présentés.
« - Hestia, may you please take your fiancé outside, to show him the labyrinth ? »
Hestia. C'était bien l'unique chose qu'il connaissait de l'intéressée.
Fiancé. Le corbeau peinait encore à assimiler ce mot à sa personne.

Une promenade de santé ? Très peu pour lui. Arabella avait du sentir sa réticence, car c'est d'un regard appuyé qu'elle lui intima d'enjoindre sa promise. Que de sottises. Très bien, il se plierait à son bon vouloir, si telle était sa demande. D'un regard noir, sans quitter sa posture stoïque, il suivit la blonde, tout en gardant une certaine distance. Son pas claudiquant, résonnant sur les murs des grandes pièces peu décorées, lent, annonçait qu'il la suivait sans entrain, jusqu'à parvenir au jardin qui couvait (visiblement) un labyrinthe.

La légère pluie londonienne s'est tarie. Le soleil n'est toujours pas prêt à montrer le bout de son nez. Une odeur forte d'herbe environnante lui emplit les narines, tandis qu'il lance un regard circonspect sur le spectacle qui s'offre à lui. Insignifiant. Ou presque. D'un soupir, sa compagne attire l'attention du solitaire sur elle. Malgré elle, sans doute. Tandis qu'elle lui tourne le dos, il prend finalement la peine de l'observer. Elle lui semble si chétive, ou est-ce lui qui la dépasse abruptement de plus d'une tête ? Dans le silence qui les rassemble, la luminosité nouvelle, il prend connaissance de la clarté de ses mèches, de la finesse de ses traits, lorsqu'elle tourne le regard vers lui. Regard qui ne vrille pas, prunelles qui se perdent sur une entaille à la base de son cou, écho de ses propres stigmates. Le silence règne, à peine troublé par la brise, qu'il ne s'apprête pas à briser. Pensif, l'air sans doute trop aigu, il se remémore les paroles prononcées par son père sur cette fameuse Hestia. Il s'était attendu à une hargne certaine, pas à ce calme olympien. Neil était surpris ; sans encore savoir si la surprise était bonne ou mauvaise.
« - Mmmh... D-do you really want to see the labyrinth ? I think it was just an excuse to take us out here. I think they have things they want to discuss without us...»
Sans répondre, Neil fait quelque pas, se rapprochant des haies qui forment l'entrée du casse-tête, délaissant Hestia du regard. Ce qui ne semble pas l'arrêter.
« - What do you like ? I mean, what are your hobbies ?
- Let's not, l'interrompt-il dans son élan, placide, sans pour autant la brusquer. Please. »
Geste réflexe, il se saisit de sa montre à gousset, dont le tic-tac résonne un instant, tandis qu'il s’enquiert du temps passé. Conseil avisé de la tante déjà oublié, mauvaise habitude déjà démontrée. Le pouce qui claque le couvercle une fois l’heure lue, le regard qui se relève vers son interlocutrice. La bienséance n’a jamais été son fort, pourtant, même lui reconnaît qu’il pourrait faire un effort. Hestia n’est sans doute pas plus ravie que lui à l’idée de cette union.
« - I don't do small talks, qu’il se sent obligé d’ajouter, face au regard renvoyé par la blonde. Il se tient toujours à une certaine distance, comme s’il aurait été déplacé de se tenir plus près. Le sourcil relevé, la question qui le taraude depuis son arrivée ne cesse de tourner en boucle dans son esprit. Elle est jeune, jolie, et probablement désespérée pour avoir accepté de se lier à quelqu’un comme lui. Tell me rather. Is your financial situation that bad ? It must be, considering your family is willing to let go of you, to a complete stranger. »
La question était-elle grossière ? À peine, même pas dissimulée. Il ne faisait pas dans la dentelle, les details lui importaient peu. Neil voulait savoir à quoi s’attendre, avec cette famille qu’il ne connaissait pas. Avec cette femme qu'il devait épouser. Et dans sa démarche,
toujours trop de praticité,
nulle place pour l’empathie.

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