— à l'ammoniaque.

traits de caractère › orgueil, menace, savoir, société, solitude, sourire, peur, erreur, abandon, zénith, histoire, orage, coupure, sang, hiver, bouilloire, marée, canine, bagarre, lecture, papier, bureau, poing, fuite, honneur, mensonge, regret, cauchemar, doute, silence, costume, devoir, héritage, couverture, caresse, nuit, politique, essai, foule, fantôme, frisson, baiser, vent, illusion, départ, ennui, adrénaline.

statut du sang › sang-mêlé. fils d'une sorcière britannique et d'un réfugié moldu allemand, fils d'une guerre et d'une autre. son sang est bâtard, renié de son propre père depuis la mort de sa femme. parce que la magie a cessé de faire briller ses yeux quand elle lui a rappelé trop tôt des heures trop sombres. felix est un hybride, une espèce à part, de ceux qui n'ont pas su trouver leur place entre les deux mondes. ancienne école/maison › étudiant à poudlard, serdaigle. on n'y croirait presque plus, à l'uniforme bleu et bronze sur son corps d'adolescent. et pourtant, il y a toujours eu sa place toute désignée. peut-être pas le plus assidu, le plus solitaire. un météore voulant toujours en savoir plus, certes, mais toujours le mettre en pratique, surtout. la sagesse et les coups de poings. baguette › bois de sycomore, crin de licorne, trente-six centimètres environ, souple. elle s'est patinée avec le temps et la sueur, avec les duels et les erreurs. et c'est encore assez drôle pour lui, de se rendre compte parfois qu'elle refuse de lui obéir pour des tâches trop triviales. une gardienne silencieuse, pour le tenir en haleine. il l'a rangé, pendant un temps, cachée au fond d'un tiroir, abandonnée par pur égoïsme. elle l'a sauvé des coups d'éclats, et brûle toujours un peu sa paume, à chaque fois. la morsure des vieux souvenirs. patronus › un dobermann. une grande bête aux mâchoires solides, un chien de garde. ça a bien changé, des premières heures, des premiers temps. parce qu'il n'a pas toujours été là, parce que c'était plus simple, avant. une libellule qui voletait au milieu des autres animaux, dans la salle de classe. et ses joues rouges de frustration, redevenu enfant. elle est morte, elle s'est noyée, elle a été avalée par le molosse, au fil des années. elle est partie loin, en temps de guerre, l'innocence des battements d'ailes frénétiques. épouvantard › un essaim de libellules. encore, toujours, les mêmes insectes. après tout, rien n'a jamais changé. peut-être qu'il s'est fait bête musculeuse, peut-être qu'il a enterré les ailes graciles. mais elles étaient à sa mère avant d'être siennes, et elles le poursuivent encore. un nuage qui vole, dans un vacarme insupportable. tous les mensonges, tous les non-dits. toute sa jeunesse, tous ses oublis. amortencia › air iodé, cuir ciré, noix de muscade. ça sent la maison, un chez-lui perdu dans le lointain, une vie paisible qu'il aurait pu mener, dans un autre monde, dans une autre vie. ça sent la tendresse des nuits d'automne, la chaleur du bois qui craque sous les pieds et la fraîcheur des grandes marées. ça sent les épices, et puis sa peau, sa peau surtout. signe(s) distinctif(s) › animagus déclaré auprès du ministère. une forme qu'il a parfois plus utilisé pour fuir qu'autre chose. c'est simple, tellement plus simple, de vivre dans la peau d'un autre. et puis à l'époque, ça les aidait, aussi. pour disparaître, ne pas être reconnus. pour marcher à ses côtés certains soirs, tout contre sa jambe, et le laisser flatter son encolure. des crocs pour mentir, des crocs pour faire semblant, faire croire à toute la mascarade, fausser les apparences. et pourtant, humain ou animal, il se love toujours de la même façon contre la chaleur trop souvent absente. avec le besoin irrémédiable de se noyer dans les draps froissés.