Invité | Sujet: she's thunderstorms (be) Mar 16 Jan - 20:22 | |
| in the land of gods and monsters | âge › VINGT-HUIT ANNÉES envolées, perdues à tergiverser. le temps passe, elle reste, immuable et désorientée, figée dans ses souvenirs d'enfance. date et lieu de naissance › BROOKLYN, NEW-YORK. gamine d'hiver, enfant tardive. arrivée à la faveur d'un mois de janvier enneigé, considérée comme un dernier présent par ses parents. profession › SANS PROFESSION FIXE, incapable de garder un poste. trop instable, trop chaotique, pour exercer plus de quelques mois le même emploi. elle a eu mille vies, et aucune à la fois. situation amoureuse › VOLAGE, indécise. elle poursuit un visage dans la nuit, traque un parfum presque oublié. ils sont cent à souiller son lit, et aucun pour réveiller le souvenir mort. orientation sexuelle › PANSEXUELLE, insouciante curieuse. elle n'aime pas les corps, préfère l'esprit à un joli visage. situation financière › FLUCTUANTE, variable selon les jobs. son petit appartement de brooklyn n'est heureusement pas gourmand et elle s'en sort (presque) tous les mois. groupe › IMPERO. avatar › ira chernova. crédit › dandelion. indécise, dévouée, protectrice, désorientée, créative, désordonnée, irrationnelle, rêveuse, possessive, impatiente, remuante, brouillonne, susceptible, malléable, secrète. statut du sang › MÊLÉ, indifférence totale. son ascendance lui importe peu. si elle aime écouter l'histoire de ses parents, leurs origines lui sont égales. ancienne école/maison › PUKWUDGENIE, le coeur et la guérison, la compassion. elle ne comprend pas, mais espère encore s'en montrer digne. baguette › 30CM, taillée dans le CYPRÈS, bois des audacieux. contient un VENTRICULE DE DRAGON, ÉTONNAMMENT SOUPLE. l'objet révèle la grande adaptabilité de sa propriétaire. patronus › HÉRISSON, connu pour protéger les morts. symbole de prudence, de défensif, il est considéré comme intouchable et inaccessible. épouvantard › LES CORPS DE SES FRÈRES ET SŒURS, DE SA MÈRE, SANS VIE, victimes de sa propre indécision. au-delà de la crainte de les voir mourir, c'est son incapacité à agir qui l'effraie. amortencia › un PARFUM MÂLE, qu'elle chasse dans les bars, souvenir évanescent d'une rencontre passée. l'odeur domine toutes les autres. signe(s) distinctif(s) › les TATOUAGES qui ornent son corps la rendent reconnaissable entre tous. ils sont comme une armure, autant de boucliers gravés sous la peau. |
01 › elle est un peu explosive, bea, toujours un peu sur les nerfs, comme un soir d'orage. on sait jamais quand ça va tonner, mais on sait que ça va arriver. et franchement, vaudrait mieux pas être là quand elle implosera, la princesse. elle était pas comme ça avant pol, avant ce bon vieux parkinson. la colère, elle est venue quand beatrice a compris que la vie avait pas l'intention de lui faciliter la tâche. 02 › la sorcière, elle est intelligente, mais ça lui est égal. beatrice excelle, et beatrice s'en fout. l'école, c'était pas trop son truc. elle absorbait le savoir comme une éponge, sans trop se fouler. les professeurs l'encensaient, traçaient pour elle un avenir brillant. mais elle, ce qui l'intéressait, c'était de s'amuser, de rire. alors elle a fait exprès de rater ses examens, juste pour faire enrager tous ceux qui la voyait déjà au sommet. 03 › beatrice, elle a été un peu chahutée par la vie. pol, parkinson, papa. la sainte trinité du chagrin, marquée du sceau de la calamité. elle est pas superstitieuse pour deux sous, la sorcière. mais il y a quand même des fois où elle se dit qu'on a dû lui jeter un sort. le genre qui fait trébucher à chaque pas, place des pièges là où il ne devrait pas y en avoir. alors elle s'est endurcie, pour affronter correctement cette existence cataclysmique qui s'annonce. 04 › pol. trois lettres, un prénom qui roule sur la langue. son nom a pas d'importance. il en a jamais eu. ce qui compte, c'est les yeux tristes de pol, la bouche tordue de pol. tordue de sourire, tordue de pleurer. une bouche avec des lèvres fines, des lèvres de fille. des lèvres qu'elle aime embrasser, effleurer et mordre. mais pol et ses lèvres sont partis. elle les a foutu dehors, avec au ventre la peur d'être prisonnière de ces yeux tristes. elle ne voulait pas que l'amour lui coupe les ailes, alors elle s'en est débarrassée. mais l'amour est jamais vraiment parti, et depuis elle traque pol dans les rues de new-york. 05 › la famille, c'est sacré. ce mantra, elle l'a entendu toute sa vie. et elle y croit encore dur comme fer. depuis la mort de papa, le pilier du clan c'est victor. et même avant, c'était déjà un peu ça. des sept enfants d'andrew et lena, victor a toujours été celui sur lequel on pouvait se reposer. c'est pas le seul sur qui on peut compter, victor. mais c'est le plus solide. ils ont tous leur place, tous leur rôle à jouer. beatrice, elle a eu du mal à trouver le sien, de rôle. elle a toujours du mal. alors elle fait n'importe quoi. elle est paumée, la gamine. c'est pas sa faute. dans le théâtre du clan mancini, y avait plus de personnage à incarner. alors elle s'est glissée dans les interstices, elle a comblé les vides. elle est devenue unique, et pourtant semblable à chacun de ses aînés. elle a pris un bout de chaque, et elle a créé beatrice mancini. un rôle de composition, taillé sur mesure. décembre 1960 › naissance de beatrice, dernier enfant et dernière fille de lena et andrew. arrivée précipitée, prématurée. à peine neuf mois la séparent de leora. la nichée est déjà nombreuse, mais c'est la dernière, se jurent les parents. remuante, chaleureuse, la petite famille est l'âme du quartier moldu où elle vit. le secret est bien gardé et malgré quelques incidents, ils sont intégrés. 1960 à 1971 › enfance au coeur de brooklyn, dans une famille aux allures de clan sicilien. soudés, unis, les mancini ne font qu'un. un seul corps, un seul coeur. beatrice grandi sans se soucier de rien, profitant allègrement des avantages de son statut de benjamine. autour de leur petite soeur, les grands se regroupent, attentionnés et protecteurs. elle est à l'abri. septembre 1971 › entrée à ilvermorny, saut dans l'inconnu. l'inquiétude est palpable. c'est la première fois qu'elle quitte sa famille. elle suit de près leora et nicolas. marisa et vincenzo ont quelques années d'avance, tandis que luciano et victor sont déjà loin. d'abord impressionnée par l'institution, elle devient rapidement l'un des électrons libres de sa promotion. tous connaissent son nom et son sourire. 1971 - 1979 › les années passent, les connaissances s'accumulent. les amitiés se font et se défont. beatrice, gamine libre et indépendante, papillonne. elle est l'amie de tout le monde, mais ne s'ouvre jamais véritablement. ils sont rares ceux qui se targuent de connaître ses pensées, ses convictions. seuls les mancini la connaissent vraiment. juillet 1979 › sortie de l'école, libération attendue et espérée. élève brouillonne et indisciplinée, les méthodes parfois contraignantes de ses professeurs l'ont forgée à l'inverse de leurs attentes. par esprit de contradiction, elle rate ses examens. de toutes façons, elle n'a pas besoin de diplômes. 1981 › rencontre avec pol, sorcier étranger. la chute amoureuse est violente, passionnée. pendant quelques mois, ils s'aiment et se déchirent impétueusement, insouciants du monde alentour. repliés sur eux-même, la vie n'a aucune emprise sur le couple. mais très vite, beatrice se sent prisonnière, étouffée par l'amour du danois. leur relation se délite aussi vite qu'elle s'est nouée, et beatrice referme le chapitre de leur histoire sans état d'âme. pol disparaît de sa vie sur la pointe des pieds, le chagrin inscrit dans les yeux. 1981 - 1985 › les regrets amers hantent son quotidien. le fantôme de pol la poursuit dans le moindre de ses gestes. pour fuir le spectre de son amant abandonné, elle se perd dans les bras d'inconnus, virevolte de lit en lit. les petits boulots s'enchaînent mais ne se ressemblent pas, à l'image de ses amoureux d'un soir. 1985 › la santé décline. raideurs, lenteur, douleurs. l'inquiétude la rend malade. elle consulte en secret, pour ne pas alerter les mancini. les guérisseurs sont incapables de poser un nom sur ses troubles. les médecins moldus lui diagnostiquent un parkinson précoce. à vingt-cinq ans, la sorcière voit son avenir s'assombrir. très vite, les tremblements s'installent. les traitements maîtrisent les symptômes de la maladie, mais ne la freinent pas. la famille est occupée par le divorce de victor, beatrice cache sa maladie. 1985 - 1987 › la valse des corps et des petits boulots se poursuit. si les médicaments lui permettent de mener une vie normale, elle reste prisonnière d'un corps qui se désagrège. les tremblements ne se contrôlent pas toujours. mama comprend vite, prend sa petite fille à part. beatrice se livre et se délivre dans les bras de sa mère. lena est la seule à savoir. longtemps, beatrice ignore si sa mère s'est confiée à andy. sur son lit de mort, l'homme fait comprendre à sa petite dernière qu'il sait. beatrice s'effondre, anéantie par la disparition d'andrew. 1988 › la vie c'est pas drôle. malgré la paix, le monde s'est toujours pas remis à l'endroit. un peu comme beatrice. après papa, elle a eu du mal à se reconstruire la sorcière. il a fallu trouver un sens à tout ça, assembler les pièces ensemble et pas faire de bêtises. mais faire les choses biens, beatrice elle est pas douée pour ça. alors elle patauge, elle galère. elle a beau s'agiter dans tous les sens, elle a quand même l'impression de se noyer. elle crève sous le poids des secrets, puis du manque de pol. fiche (c) blue walrus
- the muggle-born's tale :
pseudo › greywaren, marie-anne. et à propos de toi ? › je sais pas prendre une décision. comment t'es arrivé ici ? › bazz est mon fournisseur. un dernier mot ? › j'ai faim, fait froid, l'est trop tard pour s'inscrire mais j'ai craqué. ≡ recensement avatar. (obligatoire) - Code:
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<bottin>ira chernova,</bottin> <bott>beatrice mancini</bott> ≡ recensement du personnage. (obligatoire)(x) résident des usa () résident de l'angleterre () sang-pur - Code:
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› beatrice mancini
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Invité | Sujet: Re: she's thunderstorms (be) Ven 19 Jan - 23:17 | |
| tout d'abord, je m'excuse sincèrement de mon retard :brile: la vie a un peu pris le dessus sur moi aujourd'hui, mais me voilà je te valide sans hésitation, mon dieu, cette fiche j'adore ce que tu as fait de bea, mais tellement, j'ai eu des feels en tornade tout du long... :brille: tu as également trop bien écrit l'esprit de famille, et la « non-place » qu'elle y occupe, bref, j'ai trop adoré ta plume est divine en passant bon jeu avec la belle, et il nous faudra un rp |
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