antigone | blackstar

•• La guerre a commencé avant qu’Antigone n’entre à l’école. Elle n’a jamais vraiment compris le discours proféré par le supposé Seigneur des Ténèbres. Quel égo... mais elle a voulu comprendre quand elle est entrée à Poudlard. Sauf qu’elle n’a pas trouvé de réponse, pas de logique. La magie choisissait comme elle voulait qui elle le voulait. La lignée n’avait aucune influence là-dedans. Tantôt admirée, tantôt haïe pour son point de vue, elle n’en a malgré tout jamais changé. Et cela vaut aussi bien pour les sorciers que les créatures. C’est la magie qui choisi. Pas un tyran autoproclamé. Mais elle ne s’est pas mêlée à tout ça. Pas par lâcheté. Pas par crainte. Peut-être par égoïsme. Ou juste à cause de cette incompréhension. Pour elle, ça n’était pas sa guerre parce qu’elle trouvait simplement le postulat totalement stupide. Si elle n’a jamais été ciblée pour ça, c’était juste parce qu’elle n’était personne. Elle estime n’être toujours personne d’ailleurs. Et Antigone, dès qu’on mentionne les Potter, elle a le poil qui se hérisse. C’est un des rares sujets à propos duquel elle refuse de discuter. Parce que le monde sorcier en fait trop. Parce que ce gamin a perdu ses parents et quasiment tous les gens qui auraient pu compter dans sa vie mais que eux sont heureux sans penser aux conséquences pour lui. Parce qu’elle voit mal comment un gamin, un bébé aurait soit disant pu les sauver d’un mégalomane. Parce que sur ce coup-là, elle trouve les sorciers complètement idiots. Parce qu’elle pense à sa famille à laquelle elle tient plus que tout et qu’elle ne pourrait pas concevoir la vie sans eux. Ses parents... Son frère. Sa sœur. Tous les sacrifices qu’elle serait prête à faire pour eux. Elle a de la sympathie envers cet enfant Antigone. Donc elle s’énerve face à tant d’ânerie.

•• De toute façon, ce qui intéresse Antigone, c’est l’art. Sorcier et moldu. Elle est fascinée. Devant chaque nouvelle découverte, c’est une enfant aux yeux émerveillés. Si elle a étudié si dur les sortilèges, les runes et l’arithmancie, c’est pour ça. Faire vivre toute la beauté de l’imagination et du réel, les mettre en valeur sans concession. Elle a même pris des cours moldus pour comprendre leur art. Pourtant, elle aurait pu être tellement plus, on la voulait comme briseuse de sorts. On lui a même proposé une formation de langue de plomb. Mais non. Antigone voulait explorer la voie de l’art et devenir elle-même une artiste. Quand elle commence un projet, rien ne la fait lâcher. Il faut parfois s’assurer qu’elle va bien, qu’elle ne se néglige par pour mener à bien son idée. Elle est investie, passionnée, à la frontière de l’obsession, basculant tour à tour d’une côté comme de l’autre. Il n’empêche pourtant qu’elle n’a pas cessé de s’intéresser à la carrière de briseuse de sorts. C’est un challenge et en bonne Serdaigle cliché, Antigone aime les challenges. Ce savoir ne sera jamais perdu de toute façon. Mais il n’y a pas exactement que l’art conventionnel. Les tatouages la fascinent aussi. Très peu répandu chez les sorciers, elle y a pourtant eu recours pour détourner le regard de cette peau abimée sur son épaule et son cou. Elle a cherché à y combiner la magie, se prenant elle-même comme cobaye, désirant plus qu’un simple dessin pour masquer l’affreuse cicatrice. Inventant un sort de son propre cru sans vraiment se rendre compte du danger. Et elle a réussi Antigone même si elle sait que la pratique ne sera guère appréciée si découverte. Alors elle fait ça dans l’illégalité la plus totale, pour le peu de sorciers que ça intéresse. C’est son petit secret.

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Au début, quand elle est arrivée à l’école et a commencé à utiliser sa baguette, Antigone a eu des soucis. Sa baguette refusait d’obéir. La composition même de sa baguette avait surpris Ollivander mais il s’était contenté de hocher la tête en annonçant qu’elle serait parfaite pour elle. Et par Merlin, Antigone n’a pas été du tout d’accord avec ce vieux fou. Deux années durant, la baguette n’en a fait qu’à sa tête, rendant très compliqué l’apprentissage de certains sorts. Mais quand finalement, elle a commencé à se trouver, à laisser libre cours à son esprit et son admiration, les choses se sont améliorées. La vérité, c’était que sa baguette n’attendait qu’une chose. Qu’Antigone se découvre elle-même et s’accepte, pour le meilleur et pour le pire. Depuis, personne ne peut plus utiliser cette baguette à part elle. C’est une baguette très fidèle. • C’est peu après que sa baguette a commencé à lui obéir qu’est survenu ce fameux accident de potion. Passionnée par l’étude des runes animant les armures du château, Antigone a enfreint le couvre-feu pour les étudier de plus près. Pas prise sur le fait, elle est allée en cours de potion en ayant à moitié les yeux fermés. Son chaudron, ou plutôt la potion, ne lui a tout simplement pas laissé le luxe de l’imprudence. La combinaison de la fatigue, du type de potion et de la gravité de la blessure ont fait que les dégâts n’ont pas pu être totalement résorbé. Elle a honte de cette cicatrice. Non pas à cause des circonstances mais simplement de l’esthétique. • Elle rêve d’une belle histoire Antigone. D’une belle et heureuse histoire. De vivre l’amour avec un grand a. Elle le veut si fort que bien souvent, elle va dans le mur parce qu’elle essaie trop. Elle aime sans concession, à chaque fois et ça la détruit toujours. Mais elle recommence, s’infligeant toujours un peu plus de souffrance, brisant toujours un peu plus son cœur si beau et généreux. Elle veut juste être heureuse, vivre quelque chose de formidable. Peut-être que c’est ce qui la rend si triste. Peut-être que non. Elle n’a jamais analysé tout ça. Même en amour, elle est passionnée Antigone. • À l’instar de son frère, Antigone est une grande passionnée de Quidditch. C’est aussi une forme d’art, de l’art sportif et aérien. Elle est abominable sur un balais et ça, tout le monde l’a vite compris mais, elle ne raterait une retransmission de match pour rien au monde. Alors à chaque match retransmis, Antigone est présente au Blue Frog, le bar de son frère, pour partager ce moment. C’est là qu’il est possible de se rendre compte qu’ils sont effectivement du même sang, sans aucun doute. • Il serait possible à Antigone de vivre confortablement si seulement elle ne s’entêtait pas à louer le local en dessous de son appartement pour s’en servir d’atelier. Car s’il lui arrivé de vendre quelques pièces, elle n’est pas une artiste reconnue. Elle aimerait mais, ce n’est pas le cas. Hélas, le monde sorcier a bien du mal à accepter l’art pour autre chose qu’à des fins d’exhibition. Une sorte de concours d’égo. Elle trouve ça très triste.

pseudo › ohora (oha). fuseau horaire › Be. comment t'es arrivé ici ? › J’ai cliqué sur un nouveau top sur RH et j’me suis fait avoir. ton personnage ? › Pré-lien de Polar Machen même pas encore écrit ! (La rapidité, toussa.) un dernier mot ? › Est-ce bien sage ? Du tout !


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<bottin>India Eisley,</bottin> <bott>Antigone Machen</bott>

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