Lucy Hesse › pseudo : NooBody (Théodore) › messages : 33 › comptes : Aucun DC. › fc et crédits : Jenna Coleman par Thinkky. › âge : 29 ans.
| Sujet: C'est quand le bonheur ? ► Lucy Ven 5 Avr - 18:23 | |
| âge › Vingt-neuf ans qu'on a pu lui murmurer au creux de l'oreille, sans que ça ne rentre pourtant. date et lieu de naissance › C'était à Cardiff, une nuit sans nuage, un demi-rond haut dans le ciel alors que le mois d'Août venait à poindre. Un premier, pour une raté. occupation › Libraire depuis deux ans, elle trouve un certain apaisement dans ce métier. Être entourée de livres, ça la rassure, parce qu'ils peuvent tous l'abreuver et combler le truc qui la ronge. Elle a longtemps été serveuse autrement, mais elle n'en garde aucun souvenir, juste une certaine dextérité. situation amoureuse › L'amour, c'était avant. Depuis, elle ne sait plus ce que c'est, Clarice, comme si elle avait laissé le coeur à Lucy et que celle-ci l'avait broyé pour ne plus jamais mesurer tout ce qu'elle avait perdu en partant. situation familiale › Un grand-frère qu'elle a effacé aussi avec le reste, pour repartir de zéro, mais qui lui ne l'a pas oublié sa chère soeur. groupe › Avada Jedavra. avatar › Jenna Coleman. crédit › Chrysalis traits de caractère › Solitaire, calme, introvertie, réservée, trouée, ignorante, en détresse morale qui l'anesthésie ainsi parfois, attend simplement quelque chose sans parvenir à identifier quoi, s'est adaptée à sa vie sans passé à raconter, a accepté l'idée que ça pourrait ne jamais revenir d'après les médecins, aimerait voyager, délicate, patiente, ne se sépare jamais d'une bague qu'elle porte au pouce, collectionneuse de chaussettes, promène son chien le plus souvent possible pour ne plus broyer du noir dans son appartement, tendance insomniaque, allergique aux chats et aux furets, ignore désormais tout de la magie après s'être sentie trop étouffée par celle-ci, déteste la compétition, s'efface naturellement des conversations à plusieurs, peu à l'aise dans cette grande ville, adore les balais et trouve ça étrange quand même. | statut du sang › Sang-pur, ce qui n'a pas constitué une grande fierté les dernières années, bien au contraire. ancienne école/maison › Poufsouffle, à Poudlard. Élève sans grande histoire, peu de choses à raconter sur celle qui a voulu se faire très discrète à l'époque pour qu'on ne la regarde jamais si on ne s'appelait pas Polar. baguette › Du bois d'aubépine, avec pour coeur un ventricule de dragon, pour une baguette relativement souple mais courte, qui peine à égaler deux doigts d'humain adulte et qui s'est retrouvée cachée il y a cinq ans déjà. patronus › Une buse, animal discret mais qu'elle affectionnait tant, Lucy, une fois révélé à elle. épouvantard › Une silhouette sans visage, avec un creux à la place du coeur et qui semble incapable de parler ainsi. L'idée de ne jamais savoir ce qu'il pourrait vouloir exprimer la terrifie au plus haut point, car elle peut s'y projeter n'importe qui. amortencia › Une odeur de craie, mêlée à un parfum de pain perdu et de vieux livres, un brin de plastique dans le tas et une odeur qu'elle ne pourrait absolument pas identifier si elle devait tenter, liée à Polar. signe(s) distinctif(s) › La mémoire effacée par un sort, une vie effacée dont elle n'a gardé que quelques bribes éparses, mais toute magie a disparu de celle-ci. Si elle avait pu renier sa nature magique avec, elle l'aurait aussi fait. Au diable son sang.Identité actuelle : Clarice Twist, vivant dans le Queens. |
Clarice, pourquoi c'est si vide, tout autour de nous ? Elle ouvre les yeux, observe le plafond, garde le silence. À cette question, elle ne trouve aucune réponse. Il n'y a qu'un creux qui résonne, tout en elle. Et quand elle pose la main sur son poitrail, par dessus la poitrine, il semble pourtant qu'il bat, son coeur. Mais la bouche reste close, les yeux fixés sur cette tache qui orne le plafond. Elle est persuadée, quelque part tout au fond d'elle, que si elle la regarde assez longtemps, elle finira par disparaître. Mais au bout d'un temps, elle doit se résoudre à allumer la lumière pour que le jeu cesse, pour se redresser doucement sur le bord du lit, à scruter des horizons qui ne vont pas plus loin que le recoin de la porte entrouverte. Puis elle siffle et le chien rapplique presque aussi sec, invité à venir se vautrer dans le lit avec elle. Ses bras qui entourent l'animal, le nez caché bien assez vite contre son flanc. Et elle peut enfin pleurer, Clarice. Pleurer ce vide qui reste en elle, sans qu'elle ne sache pourquoi. Elle pleure, oui. Cette vie effacée. Cette vie où elle ne pleurait plus.Elle a jamais su rien faire, Lucy. Une brise à l'allure de tornade, un tourment sans fond dans lequel elle s'est enfoncée, à tenter de reprendre de l'air par moment, quand il était encore là. Mais elle s'est noyée, Lucy, a tout emporté dans sa chute. Une brise, parce qu'elle ne sait plus ce que c'est, de souffler des rires, d'offrir des sourires. Elle s'est perdue bien avant de tout effacer, Lucy, à n'être qu'un poids pour le reste du monde, pour lui aussi. Elle a aimé jusqu'à s'étouffer de trop avec ses sentiments. Et elle a pris peur, peur de tout ce qui pouvait être de ce monde. Elle a toujours cru en des promesses démesurées, Lucy. On sera heureux ! Et sans doute qu'il l'a été, Polar, heureux. Mais elle était foutue dès le départ, elle, et ça n'a jamais changé, ça. Même avec lui, même si le monde avait été à ses pieds. Le mal a toujours été en dedans. Y'a jamais rien eu pour suffir à le combler et ça l'a rongé un peu plus encore à chaque instant, la culpabilité qui a grossi, tumeur que personne ne pouvait soigner, même plus l'amour, même plus la vie. Et tout s'effaçait, chez Lucy, déjà bien avant qu'un sort ne soit jeté. C'était comment de respirer, déjà ?Polar, je t'aime. Et ce fût sa dernière pensée, à cette femme désespérée. La lettre avait été laissée à l'amant aimé, le seul qu'elle avait connu, le seul qu'elle voulait encore. Et pourtant, la détente est appuyée. Les mots sont prononcés et tout s'efface. Avec elle, la souffrance se taira enfin. En plein coeur de New-York, elle rayait tout de sa carte mentale. Ses familles. Celle dans laquelle elle était née et avec qui elle ne partageait plus rien, ce frère détestable qui ne se soucierait sans doute jamais de savoir ce que sa soeur deviendrait. Mais elle a laissé un mot quand même, un simple "Je ne veux plus jamais rien savoir de la magie. Adieu." sobre et pas même tremblants. Pas comme les mots pour Polar, pas avec le poids des sentiments qui pesaient sur les doigts, qui faisait qu'elle hoquetait en même temps. Elle était devenue folle, Lucy. Et le chagrin l'a étouffée, la guerre l'a terrifiée, la culpabilité l'a achevée. Elle s'est persuadée, réellement persuadée, que Polar ne saurait jamais être heureux avec elle. Jamais, Lucy ! Et ça a tout nécrosé en elle, absolument tout. Comment pouvait-il se penser joyeux avec une femme si morose ? Brisée, au pied du mur, elle savait que la mort n'étais pas envisageable. Alors, Lucy a dit adieu à la vie d'une autre manière.Adieu, mon amour.Et Lucy savait, tout au fond d'elle, que Clarice ne saurait jamais aimé qui que ce soit d'autre que son Polar. Elle rouvre les yeux, alors qu'il fait nuit. Sa tête lui fait mal, alors qu'elle a encore fait ce drôle de rêve. Une tour, haute, sur le fond d'une aube fascinante, d'un château qu'elle n'a jamais réussi à trouver dans aucun livre. Alors sans doute qu'elle l'a juste inventé, cette haute tour qui lui réchauffe le coeur. Le seul souvenir conservé de Poudlard, pas résolue qu'elle était de tout faire disparaître non plus. Gardons juste ça, Clarice, d'accord ? Et ça la hante, désormais, alors elle lève le nez chaque jour vers le ciel, dans l'espoir d'un jour la voir pour de vrai. Sans savoir que ça ne sera plus jamais possible. Avec cet unique souvenir laissé, Lucy ne se doutait pas qu'elle allait recommencer le schéma, qu'elle allait de nouveau faire d'elle une paria, celle toujours à part, qui n'était jamais là où elle aurait dû être. Clarice, trouve la place que je n'ai jamais su apercevoir, je t'en prie. Mais elle a les yeux ouverts, dans le noir. Et il n'y a rien à voir.Clarice, tu devais réussir là où j'ai échoué...Clarice, c'est l'ultime échec de Lucy. Un coup d'épée dans l'eau. Un coup d'épée dans le coeur. Et celui de Clarice, depuis, saigne. pseudo › NooBody fuseau horaire › Fr ! comment t'es arrivé ici ? › Via un autre forum ! ton personnage ? › pré-lien de @Polar Machen ! un dernier mot ? › Amour. ! ≡ recensement avatar. (obligatoire) - Code:
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<bottin>jenna coleman,</bottin> <bott>lucy hesse</bott> ≡ recensement du personnage. (obligatoire)(x) résident des usa () résident de l'angleterre (x) sang-pur - Code:
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› lucy hesse fiche (c) thief's downfall |
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Mercy Borgin › pseudo : mars. › messages : 832 › comptes : icarus. › fc et crédits : kristina bazan. // (av) chrysalis (sign) self, night panda & krigarè. (gif) hallers bb jkhguhj. › âge : vingt-huit ans (trois juin).
| Sujet: Re: C'est quand le bonheur ? ► Lucy Ven 5 Avr - 19:47 | |
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Polar Machen › pseudo : chrysalis/marianne. › messages : 1187 › comptes : none for now. › fc et crédits : jack/par mars love ♡. › âge : vingt-neuf ans.
| Sujet: Re: C'est quand le bonheur ? ► Lucy Ven 5 Avr - 19:58 | |
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Polar Machen › pseudo : chrysalis/marianne. › messages : 1187 › comptes : none for now. › fc et crédits : jack/par mars love ♡. › âge : vingt-neuf ans.
| Sujet: Re: C'est quand le bonheur ? ► Lucy Sam 6 Avr - 22:22 | |
| sans surprise, c'est absolument divin. :zyeux: j'ai pas de mot, cette douceur, cette pureté dans le malheur, sa détresse, mais son amour féroce, ta manière de décrire ces deux femmes en une, qui ne peuvent pas exister l'une sans l'autre, et qui est changée tout en étant la même. je n'aurais pu rêver mieux pour la belle lucy, sincèrement, merci tellement, j'ai si hâte de jouer tout ça. |
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