( lost and found )

âge › vingt-quatre années se reflètent dans tes ambres, la fleur de l'âge des projets plein la tête et l'excitation de la jeunesse. Vingt-quatre années dont tu peines pourtant à te souvenir, le passé s’emmêle aux mirages parce que l'esprit est encore le meilleur quand il s'agit de se jouer de vous. date et lieu de naissance › automne 1965 à Manhattan, tu l'adorais ton île même si t'avais l'esprit qui vagabondait à tes odyssées futures. Tête en l'air et pieds au plafond tu ne voulais pas être de celles destinées à finir là où elles ont commencé, tu l'aimes pourtant ta patrie, son histoire, ses rues si familières. T'es une yankee, dans le cœur et dans les tripes, une new-yorkaise au caractère volcanique et à la moue effrontée. profession › Grâce à l'influence de son nom ta mère a réussi à te dégoter une place à la Brigade de réparation des accidents de sorcellerie au MACUSA. Rôle dans lequel tu ne brillais guère et qui t'ennuyait plus qu'autre chose.. Cela va faire un an que tu as délaissé ton poste, désertion qui t'est cependant totalement sortie de l'esprit. Après plusieurs mois d'infortune à sauter de job en job à Londres, t'es parvenue à te faire publier, ton premier recueil de contes en vente depuis novembre a eu un tel succès que tu travailles déjà sur ton prochain ouvrage pour ce printemps. Écrivain pour la jeunesse sorcière  tu offres à leur innocence un pays imaginaire pour continuer de rêver, t'es rester toi-même cette enfant perdue en quête de vérité. situation amoureuse › Quand on te pose la question sur un célibat présumé on s'étonne de te savoir "en mains", tu rejettes cette expression. T'es entre les doigts de personne et tu t'appartiens uniquement, pourtant tu te proclames amoureuse d'un être exceptionnel au rictus ravageur et au regard embrumé de rêves. T'es en couple, plutôt deux fois qu'une sans mauvais jeu de mots. Tu as cette femme ici, et cet homme du passé que tu as oublié. Sentimentalement égoïste, amoureusement inconsciente. Autrefois pourtant tu t'épanouissais dans les mêmes bras, au bord des mêmes lèvres, tu étais toute entière à un autre sans avoir à rougir d'un tel sentiment. Si ton esprit l'a effacé ton âme elle se souvient de son emprunte, ce pourquoi tu te refuses inconsciemment à toute forme d'engagement à perpétuée, sachant qu'il t'attend quelque part. orientation sexuelle › tu te définis comme Queer, le revendiques comme étendard de ta différence assumée. Tu te définis par le fait de ne pas te définir, "étrange" "bizarre" "peu commun", tu t'opposes au patriarcat hétéronormatif, refusant d'être catégorisée. Tu ne veux pas d'étiquette interdisant qu'on te stigmatise pour la personne que tu aimes, ou celles que tu désires. Tu trouves de la beauté dans les courbes féminines, la voix suave et la poigne viril, l'androgyne.. les hommes, les femmes. De la même façon tu ne souhaites pas te soumettre aux normes d'un couple traditionnel, libertine tu suis un regard envoûtant, tombe pour un sourire charmeur. situation financière › ta famille fait partie de l'élite new-yorkaise mais tu l'as oublié alors tu ne reçois d'eux aucun galion. T'as franchement galéré pendant l'année passée, aujourd'hui tu ne roules pas sur l'or mais t'en sors beaucoup mieux grâce au chèque reçu de ta maison d'édition. On t'a dit un jour que pour être libre il fallait avoir de l'argent et toi tu refuses cette vérité dérangeante. Tu refuses d'être l'esclave du fric, d'un patron, d'horaires à respecter. Ta situation financière elle monte, elle descend. Elle vire au chaos mais jamais ne t'affole. groupe › avada kedevra avatar › la belle daisy. crédit › beylin.

fantasque, enfantine, créative, caustique, téméraire, pugnace, empathique, passionnée, lunaire, inconstante.

statut du sang › sang-mêlé, ta mère vient d'une longue lignée de sang-pur mais ton père lui est un né-moldu, à votre époque il est bien rare de croiser des sorciers qui n'ont pas une goutte de sang non-maj en eux. Pour ta part tu ne t'attardes guère sur ce que tu juges comme étant un simple "détail" à dire vrai le monde non-maj t'as toujours fasciné et tu le trouve bien plus poétique que la communauté sorcière. ancienne école/maison › c'est la statue du Puckwoodgenie qui leva sa flèche pour t'accueillir au sein de sa maison, déception amère pour ta génitrice car tu venais de briser la chaîne des Wilkinson, cinq générations appartenant au Serpent cornu mais toi c'était aux guérisseurs que tu te destinais, non aux érudits.  baguette › vingt-huit centimètres en bois de rosier, une baguette très souple et curieuse, qui aime être confrontée à de nouveaux défis. Elle contient en son cœur une plume de phoenix. patronus › la forme argentée zigzaguait avec agilité sous les traits d'un écureuil, à l'image de ton inconstance, de ta capacité d'adaptation mais également de ta tendance à fuir, faire des détours, sans cesse. Cependant désormais tu ne parviens plus à maîtriser ce sort et faire apparaître un patronus corporel, manifestation naturelle de ton instabilité d'esprit. épouvantard › silhouette si familière qui te tourne le dos, toi, sans être toi. Tu ne parviens pas réellement à l'identifier car lorsque tu poses ta main sur son épaule pour la regarder elle se retourne le visage lisse et sans contours. Une sans visage. Une sans identité. Pas besoin d'être Freud pour comprendre que tu crains l'autre toi, la vraie, celle que tu as oublié et que tu cherches tant à définir tout en craignant les réponses qu'elle t'apporterait. Avant que ta mémoire ne se dérobe sous tes pieds tu avais sûrement un autre épouvantard, mais tu n'en as aucun souvenir. amortencia › l’odeur des vieux livres, ceux dont la colle s’est cassée, dont les feuilles ont jauni au fil des lectures .. mêlé à l'amertume de la caféine, à la douceur de la pâte à pancakes, à la fraîcheur de la menthe poivrée. Parfum si réconfortant, si entêtant, qui chatouille tes endorphines,  stimulation olfactive à l'aspect régressif qui touche directement au cœur, presque organique. C'est comme respirer la mémoire. T'as essayé de retrouver cette odeur auprès de ta compagne, mais rien, aussi bon qu'elle puisse sentir ce n'est pas ce parfum. signe(s) distinctif(s) › un regard toujours distrait qui s'envole vers des horizons plus intéressantes, ce vide dans la prunelle qui s'échappe se questionnant sur des souvenirs embrumés. Des absences si ce n'est une attention moindre. Il y a toujours un sourire obligeant au coin de tes commissures mais les yeux eux ne suivent que rarement le mouvement. De tes rires en cascade se délient quelques doutes, un tremblement dans la voix, une curiosité avide. Aucune cicatrice visible, mais l'esprit abîmé. Cet ancien entourage qui te croiserait dans les rues de NYC tu ne le connaîtrais même pas.